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mardi 1 janvier 2013

CHÂTEAU DE LA MOTTE TILLY

Image illustrative de l'article Château de La Motte-Tilly

CHATEAU DE LA MOTTE TILLY ****


À l'origine

le domaine de La Motte-Tilly à la fin du XVIIe siècle
Le nom de La Motte-Tilly apparaît pour la première fois en 1369. Sans doute cette motte féodale, ouvrage de défense, occupait-elle l'emplacement de l'imposant château du Moyen Âge subsistant encore au XVIIIe siècle et qui, semble-t-il, protégeait un gué sur la Seine, situé à quelques centaines de mètres en contre-bas. Ce vieux château féodal entouré de douves (que l'on devine encore au sol) s'élevait au bord du fleuve, à l'extrémité du parc actuel. Il appartient aux seigneurs de Trainel, puis aux Raguier, aux d'Elbeyne et aux Bournonville.
Au cours de l'année 1710, la seigneurie et les terres de La Motte-Tilly échoient par mariage, à la famille de Noailles. Louis XIV, en reconnaissance des services rendus par le Duc Maréchal Adrien Maurice de Noailles, érigera cette terre en comté.
En mauvais état, n'étant plus au goût du temps, la vieille forteresse féodale fut rasée et une partie des matériaux sera réemployée dans la construction du château actuel.

Le château

Façade Sud du château.
Façade Nord du château.
 
Le nouveau château, qui succède à la forteresse, a été édifié à partir de 1754 sur des plans de l'architecte François-Nicolas Lancret (1717-1789) pour les frères Terray. Le plus célèbre, l'abbé Joseph Marie Terray, devint le contrôleur général des finances de Louis XV en 1769.
Cette résidence a pour principale vocation d'être une résidence de campagne ou "des champs". Elle est également destinée à être un grand rendez-vous de chasse.
La façade principale de l'édifice n'a que très peu changé depuis sa construction. les communs ont en revanche subi un sort différent. Ces derniers ont été rasés en 1813 probablement en raison d'un coût d'entretien trop onéreux.
En 1814, le château fut occupé pendant la « Campagne de France » par les troupes cosaques qui utilisèrent les parquets « à la Versailles » comme combustible.

Façade Nord du château (vers 1900)
C'est au début du XXe siècle, vers 1910, qu'un vaste projet de restauration vit le jour. Ce projet comprenait entre autres la recréation des jardins à la française disparus en 1784, après deux années de travaux, au profit d'un parc à l'anglaise. En 1920 une grande partie des bâtiments de la ferme fut rasée. Les travaux dureront jusqu'au réaménagement des intérieurs dans les années 1960.


Le 5 mai 1789, il est député de la noblesse lors des états généraux à Versailles. Au cours de la Révolution, il refusera l'exil ne s'estimant pas en danger et étant très apprécié de la population locale. Arrêté une première fois en octobre 1793 et incarcéré à Provins, il est très rapidement relaxé. C'est pourtant la capitale qui décidera de son sort en le faisant arrêter une seconde fois lui et son épouse le 14 décembre 1793 puis emprisonner à Port-Libre (ancienne maison de Port-Royal). Condamnés à mort pour avoir organisé, en 1790, la fuite de leurs quatre enfants en Angleterre, ils furent guillotinés le 29 avril 1794 à la Barrière du Trône et inhumés au cimetière de Picpus.
Après avoir été déclaré « Bien national » dès 1794, le château est rendu entièrement démeublé en 1797 au fils de Antoine Jean Terray, Claude Hippolyte Terray revenu en France l'année précédente.
Préfet des départements de Côte-d'Or (11 juin 1814-12 mars 1815) puis du Loir-et-Cher (1816-1819), Claude Hippolyte Terray fut également nommé le 18 janvier 1818 officier de la Légion d'honneur. Marié deux fois en 1800 à Cécile Louise Claire Marie de Morel-Vindé (décédée le 20 juillet 1806) et en 1809 à Marie Léontine d'Ainval de Brache (décédée le 17 mars 1839), il se remaria en juin 1843 avec Adèle de Maistre, sa dernière épouse. De ses unions successives naîtront six enfants.

Le 5 mai 1789, il est député de la noblesse lors des états généraux à Versailles. Au cours de la Révolution, il refusera l'exil ne s'estimant pas en danger et étant très apprécié de la population locale. Arrêté une première fois en octobre 1793 et incarcéré à Provins, il est très rapidement relaxé. C'est pourtant la capitale qui décidera de son sort en le faisant arrêter une seconde fois lui et son épouse le 14 décembre 1793 puis emprisonner à Port-Libre (ancienne maison de Port-Royal). Condamnés à mort pour avoir organisé, en 1790, la fuite de leurs quatre enfants en Angleterre, ils furent guillotinés le 29 avril 1794 à la Barrière du Trône et inhumés au cimetière de Picpus.
Après avoir été déclaré « Bien national » dès 1794, le château est rendu entièrement démeublé en 1797 au fils de Antoine Jean Terray, Claude Hippolyte Terray revenu en France l'année précédente.
Préfet des départements de Côte-d'Or (11 juin 1814-12 mars 1815) puis du Loir-et-Cher (1816-1819), Claude Hippolyte Terray fut également nommé le 18 janvier 1818 officier de la Légion d'honneur. Marié deux fois en 1800 à Cécile Louise Claire Marie de Morel-Vindé (décédée le 20 juillet 1806) et en 1809 à Marie Léontine d'Ainval de Brache (décédée le 17 mars 1839), il se remaria en juin 1843 avec Adèle de Maistre, sa dernière épouse. De ses unions successives naîtront six enfants.

 

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