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samedi 26 janvier 2013

CHÂTEAU DE MENETOU


Fidèle à l’esprit Romantique du 19ème siècle ce Jardin Labyrinthe à la Française fut créé  autour de 3 arbres de néflier disposés selon la composition du blason de la famille d’Arenberg. Buis, rosiers blancs et lavandes, tonnelle ombragées sont savamment ordonnés afin de respecter le calme du domaine.
 

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Château de Menetou-Salon Propriété de Jacques Coeur en 1448, ce grandiose château a traversé tous les tumultes de l'histoire, avant que la famille d'Arenberg ne lui donne sa véritable dimension. C'est l'occasion d'entrer dans un demeure princière du 19ème siècle.
Dans la bibliothèque, vous trouverez une grande partie de la littérature française : Pensées de Pascal, Fables de La Fontaine, vers de Voltaire adressés à la famille... Vous avez également d'importantes documentations sur l'Egypte et l'Afrique rapportées par le Prince Auguste lors de ses nombreux voyages aux côtés de son ami Ferdinand de Lesseps. Château de Menetou-Salon
Château de Menetou-Salon Dans une des chambres, vous aurez l'occasion de voir un lit qui date de l'époque de Louis XIV. C'est un des 3 seuls lits en France qui ont survécu de cette période. Vous pourrez également découvrir une collection de voitures hippomobiles et automobiles, une sellerie d'apparat et un jardin-labyrinthe.
 

 


Galerie Photos
Fier de son passé historique pour avoir appartenu en 1448 à Jacques Coeur , grand Argentier du roi Charles VII, le château est la résidence privée de la branche française des Princes d’Arenberg depuis le 18ème siècle. Ce château de style néo-gothique demeure exeptionnelle appartenant à LL.AA.SS le Prince et la Princesse d’ARENBERG vous transporte dans l’univers proustien du siècle des Romantiques avec sa visite guidée théâtralisée et ses guides en costumes d’époque.


Galerie Photos

CHATEAU DE QUENGO


 
 CHÂTEAU  DU QUENGO




 

Le château primitif était déjà habité en 1400 (nul ne sait quand il avait été construit).
Il fut incendié par les Huguenots pendant les guerres de religion (au XVIème siècle). Il en subsiste une petite partie, le reste fut reconstruit début XVIIème.
Durant la révolution française, il servit de refuge à des chefs de bandes royalistes Bretons (notamment le comte de Puisaye). Une première perquisition par les républicains y fut effectuée le 25 Thermidor (1793), et quatre royalistes y furent fusillés dans la cour. Le 7 Prairial (1795), le château fut pillé, mais heureusement pas incendié.
En 1821, une restauration eut lieu (notamment l'agrandissement des ouvertures).
En 1870, le comte Paul de Botherel et son épouse Pauline (portraits ci-dessous) achètent le domaine ; il y effectue d’importants travaux fin XIXème.
Resté dans la même famille depuis, nous en sommes la 5ème génération.
Paul de Botherel
Pauline de Botherel


 

 


 
 

 
Entrez par le perron dans le vestibule avec son grand escalier en chêne de Hongrie, au sol et au plafond l'Hermine symbole de la Bretagne.
Venez dans le petit salon avec sa bibliothèque, où vous pouvez lire, écouter de la musique et jouer sur le piano ou l'épinette.
Ensuite, le grand salon pour jouer une partie d'échec,  prendre une tasse de thé et discuter - et, si vous êtes musicien, jouer sur un des instruments : orgue, flûtes, violons, guitares. Selon l'occasion, un "bœuf" avec Alfred n'est pas exclu.
Pour conclure, la salle à manger avec sa vielle horloge qu'on remonte tous les jours. C'est là où vous sera servi votre petit-déjeuner. Pour préparer vos repas, vous pouvez utiliser la cuisine attenante, qui vous est réservée. 
    
 

Au Quengo, il y a des grandes et des petites chambres ; mais peu importe leur taille, c'est l’authenticité et le style qui règnent.
Certaines chambres ont la salle de bain ou la douche en commun ; d'autres disposent de leur salle de bain et WC privés.

 
 
 



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vendredi 25 janvier 2013

CHÂTEAU DE SERRAN





Parc du Château de Serrant

 CHÂTEAU DE SERRAN 



Il s'agit d'un château de style essentiellement Renaissance. Il a été construit à la place d'un château médiéval en schiste ardoisier : les douves témoignent de la période où Serrant était une place forte surveillant le passage de la Loire.
À la fin du XVIe siècle, le propriétaire, Charles Péan de Brie, dépêche l'architecte angevin Jean Delespine pour construire un corps de logis bâti autour d'un escalier à double volée contrariée.
Il est aussi prévu deux ailes en retour. Mais Charles de Brie se trouve à court d'argent et les travaux ne peuvent pas être achevés immédiatement.
En 1603 la propriété est saisie, puis vendue à Scipion Sardini.

Château de Serrant
 
En 1636, Guillaume Bautru en devient propriétaire; il achève les travaux en respectant les plans d'origine ; l'homogénéité du style est sauvegardée.
Le domaine passe par la suite aux marquis de Vaubrun.
En 1749, François Jacques Walsh, armateur nantais, devient seigneur de Serrant en achetant le domaine à Madeleine Diane de Vaubrun, duchesse d’Estrée. Il est frère d'Antoine Walsh, un des principaux armateurs nantais à cette époque.
Les Walsh réaménagent la décoration intérieure, créent un parc "à l'Anglaise", édifient les deux pavillons, la monumentale grille d'honneur qui porte leur armes.
En 1754, la seigneurie de Serrant est érigée en comté par lettre patente de Louis XV. |}



Les ducs de La Tremoille sont des proches des princes d’Orléans qu’ils soutiennent. Des photos dédicacées de Philippe VII, comte de Paris et de Philippe VIII, duc d’Orléans ornent toujours la grande bibliothèque du château. Un dessin représentant les 64 quartiers du duc de La Tremoille est un cadeau du prétendant Philippe VII à son ami le duc de La Tremoille.


A la mort du 12eme et dernier duc de La Tremoille en 1933, son neveu le prince Jean Charles de Ligne hérite du château et est autorisé à perpétuer le nom de La Tremoille en l’accolant à son patronyme. Le prince Jean-Charles de Ligne La Tremoille et son épouse Maria del Rosario de Lambertye-Gerbeviller se consacrent a la restauration du château tout au long de leur vie.

Des photos dédicacées du comte et de la comtesse de Paris défunts, témoignent de la grande amitié des châtelains de Serrant pour les princes. En 1981, quelques jours avant le mariage du prince de Galles, la reine mère d’Angleterre passe un séjour au château de Serrant. Lady Fermoy, grand-mère de la future princesse de Galles et Dame d’Honneur de la reine mère accompagne la souveraine.


La Chambre Empire

"Le château est en pleine effervescence : Le comte Walsh de Serrant a l’honneur de recevoir cette nuit même l’Empereur Napoléon Ier et son épouse du moment, Joséphine."
Mais l’histoire en décide autrement : ayant toujours à l’esprit la très récente défaite de ses troupes à Baylen, l’Empereur ne restera au final que deux heures. »
Cette chambre est totalement meublée dans le style Empire, en souvenir de Napoléon Ier … Qui s’était écrié devant le faste et la majesté de Serrant : « Je vois enfin un château en France, il me rappelle l’Italie. »
Le mobilier est un pur témoignage de la période Napoléonniene, marquée par le goût du massif, du solennel et la recherche de l’inspiration aux civilisations gréco-romaines et égyptiennes...



 


















La princesse Nathalie de Ligne La Tremoille, épouse du prince Alain de Polignac et fille cadette des châtelains décède en 1992 à l’âge de 44 ans. Elle repose dans la chapelle du château, c’est pourquoi sa fille la princesse Diane de Polignac choisit Serrant pour son mariage le 7 juillet 2001 avec Khalil Boisson de Chazournes. Le prince Charles-Louis d’Orleans, duc de Chartres est témoin de la mariée pour la cérémonie religieuse.

En 2005, au décès du prince de Ligne La Tremoille, sa fille aînée la princesse Hedwige  hérite du château. La princesse Hedwige de Ligne La Tremoille est l’épouse de Charles-Guillaume, 3eme prince de Mérode, marquis de Westerloo, prince de Rubempré et de Grimberghe. Ils ont deux fils les princes Frederic et Emmanuel de Mérode. (Merci à Charles pour ce reportage)

 
  La Chambre du Prince de Tarente
"Ce titre était réservé à l’aîné des fils La Trémoïlle, ainsi nommé pour rappeler les prétentions de la famille au trône de Naples."
Cette chambre est meublée en Louis XVI et mêle avec raffinement le rose des tentures à la blancheur des boiseries. La galerie de portraits présente un magnifique Louis XIV enfant.
 
 
 
 

























 
 La Chambre de la Princesse de Tarente
"Cette magnifique chambre déploie ses tentures d’or sous une voûte à caissons taillée dans le tuffeau... Admirez ce beau travail de style Renaissance, mais n’oubliez pas de baisser le regard : le mobilier lui-aussi aime à se faire admirer."
On ne peut qu’être sous le charme de cette pièce où se mêle l’histoire et les styles, les portraits et les porcelaines.
Les matériaux sont précieux : acajou pour le mobilier, laiton, bronze et écaille de tortue pour les ornementations, satin pour les tentures.
Mobilier très complet : cartonnier, commode tombeau, bergère, table bouillotte, lit à baldaquin, portraits des Bautru, guéridons XVIII.



   

























La Salle à manger

Cette salle monumentale est entièrement ornée de lambris de chêne où sont intégrées 7 tapisseries d’Oudenaerde (17ème siècle) représentant des scènes tirées des métamorphoses d’Ovide.
Le mobilier est tout aussi somptueux : la table empire en acajou est estampillée Jacob, grand ébéniste du Consulat. Les chandeliers en bronze de Thomire sont délicatement ciselés et mettent en valeur l’ambiance chaleureuse de cette salle aux tons boisés.
Tout au fond, Hébé, la déesse des banquets divins veille au bon déroulement des repas. Le biscuit de Sèvres, lui, apporte un charme délicat à la table.
 

 









 
















 




















 

Les cuisines

Plus de 200 cuivres s’alignent sur les murs de la grande cuisine du château sous les voûtes sous croisée d’ogives de l’ancienne salle basse du château médiéval.
Cuisiniers et amateurs de bonne chair ne manqueront pas de reconnaître fonds de tarte, moules à baba et à kouglof, faitouts, turbotières et autres ustensiles pour réussir les plus grandes recettes.
La présentation des mets est également pourvue grâce aux services en porcelaine de Limoges et de Paris : saucières, mendiants, coupelles...
Les cuisines de Serrant, c’est aussi une étonnante cuisinière, des ustensiles oubliés de la modernité mais néanmoins ingénieux.
    

La Chambre de la Duchesse de la Trémoïlle

"Le Duc de la Trémoïlle offre à son épouse une somptueuse chambre : il a un goût exquis pour le choix des meubles et la décoration. Vos yeux ne se lasseront pas d’admirer un décor de si belle qualité."
La pièce majeure et exceptionnelle de cette chambre est une tapisserie provenant d’un atelier berlinois. Commandée par Frederik II, elle fut offerte au Roi de France : on peut d’ailleurs distinguer les armoiries royales tout en haut.
Le mobilier de la chambre n’est pas pour autant éclipsé par la présence de la tapisserie chinoise : lit à baldaquin, attribué à Lessayeux, un magnifique tableau de Nattier représentant le maréchal de Choiseul, et un très remarquable bureau Mazarin, attribué à Boulle.

 
 
























La Bibliothèque

"Avec plus de 12 000 ouvrages du XVème siècle à nos jours, cette superbe bibliothèque est l’une des collections privées les plus complètes de France."
La collection comporte des œuvres d’une valeur inestimable : la première édition de l’Encyclopédie du siècle des Lumières, les Fables de la Fontaine illustrées par Oudry, la description de l’Egypte (par l’expédition de Bonaparte).
Le mobilier, très complet lui aussi, est disposé selon le rôle qui lui est imparti : la détente avec le billard français, les tables de trictrac et de bridge ; le travail avec un beau bureau à gradin et des tables à la Tronchin ; et enfin la conversation avec un salon Régence disposé près de la chaleur du foyer.
  

 




















L’Antichambre

"Vous pénétrez ici dans l’antichambre, installez-vous bien confortablement et patientez quelques instants : le maître des lieux va vous recevoir."
Cette belle pièce, admirablement meublée en mobilier d’époque Louis XIII (table en marqueterie, fauteuils, et cabinet en poirier noirci), possède également une belle galerie de portraits dont celui d’Antoine Philippe de la Trémoïlle, Prince de Talmont, par Guérin.
 
 















 












 
  La Chapelle
" La chapelle révèle par sa bichromie sévère noire et blanche qu’il y a là l’objet d’un drame : en effet, elle a été édifiée en souvenir du marquis de Vaubrun, qui, tué à la bataille d’Altenheim, laissa une veuve inconsolable. "
La Marquise de Vaubrun a fait édifier la chapelle pour assurer un cadre glorieux au mausolée de son époux. C’est Jules Hardouin-Mansart qui va être chargé de son édification : le choix des marbres noir et blanc souligne le caractère mortuaire du monument.
Le Mausolée est attribué à Coysevox  : l’artiste met en scène la Marquise de Vaubrun pleurant la mort de son glorieux mari pendant qu’une victoire ailée s’apprête à couronner le héros.
 
 
 



























 Les Sous-sols
Les sous sols font partie du circuit de visite depuis 2007 : ils témoignent de l’histoire du château, étant les vestiges de la forteresse médiévale.